Wednesday, July 2, 2014

RDC: l'abbé Apollinaire Malu Malu pris la main dans le sac! Le président de la Commission électorale nationale indépendante serait-il l'homme par qui le Congo connaîtra le grand saut dans l'inconnu?

Il y a quelques années le Congo-Zaïre côtoyait la grandeur! La grandeur était même congolaise(zaïroise). Aujourd'hui, le seul pays en Afrique si pas dans le monde, à avoir une frontière commune avec neuf États différents, ne peut même plus prétendre jouer ne fut-ce que dans la cour des grands des pays africains tellement que tous les secteurs de la vie nationale ont été plombés au fil des années. La faute à ses propres fils au premier rang desquels ceux qui se disent être investis de la mission de représenter Dieu et de parler en son nom ici sur  terre.
De ces zèlés hommes de Dieu, on ne voit, dans la majorité des cas, rien qui puisse donner crédit à leur appréhension et prétention. Les mêmes vices qu'ils ne cessent de dénoncer à longueur des journées dans leurs prêches et homélies se trouvent être ce qui les caractérisent au premier degré. Ainsi il n'est donc pas rare et étonnant de voir un diacre, un pasteur, un bishop ou archibishop  sapeur, arrogant, orgueilleux, tricheur, escroc, receleur, cupide, coureur des jupons, fétichiste, militant et propagandiste d'un parti politique, agent double,...Rien donc ne les distingue de ces citoyens qu'ils ont pour habitude de vilipender et de qualifier comme des vulgaires et pervers mondains adonnés aux choses du monde pire des serviteurs de Satan. Même les abbés et prêtres de l'église catholique romaine à qui le peuple reconnaissait une certaine probité morale et leur témoignait une certaine estime ne semblent plus être à l'aise dans leur peau. Ils se sont carrément décidés à descendre de leur hauteur et à se jeter dans l'arène pour faire comme Monsieur tout le monde. Ils ne se démarquent plus de ces loups aux peaux d'agneau qui polluent l'atmosphère sur l'ensemble du territoire national.
L'abbé Apollinaire Malu Malu, celui  qui a la baraka de se voir de nouveau confier les rênes de la structure habilitée à organiser des élections libres, transparentes et démocratiques à tous les niveaux d'ici 2016,  vient d'être pris en flagrant délit de collusion avec les forces obscures dans l'exercice de ses fonctions par la communauté internationale. Celle-là même qui, à n'en point douter, s'est activée pour son retour aux affaires après les gribouillis que venait de nous gratifier un autre serviteur de Dieu aussi sinistre au nom de Daniel Ngoy Mulunda. Ainsi, point n'est besoin de rappeler que le prélat a, depuis son apparition sur la scène publique, pour habitude de narguer une bonne partie de l'opinion nationale par sa désinvolture et son arrogance qui ne cadrent nullement avec son sacerdoce. Jamais il n'a fait montre d'une humilité et d'une volonté de se constituer en église au milieu du village. Il passe le plus claire de son temps à imposer des choix qui trahissent la connivence avec un camp donné. Pourtant dans sa posture tout comme en politique d'ailleurs, s'aligner sur une pensée unique constituerait une faute grave. Une telle attitude de la part de quelqu'un supposé être impartial et au-dessus de la mêlée ne pourrait qu'à la longue entraîner le pays dans un cul-de-sac indescriptible.
Déjà lors des élections de 2006, l'abbé Malu Malu par sa façon de conduire la barque CEI, était à deux pas d'entrer dans l'histoire comme étant le catalyseur et instigateur de la somalisation du pays. N'eut été l'intervention énergique de cette même communauté internationale sur qui on semble tirer à boulets rouges aujourd'hui, la République n'allait que s'affairer à constater les dégâts et à recoller les morceaux après le passage d'un tsunami qui commencait déjà à montrer son visage dans la ville province de Kinshasa.
Alors qu'on se disait que la leçon tirée des dernières joutes électorales de 2011 allait finalement astreindre la Céni à élaguer une fois pour toute, les compromissions, les calculs politiciens qui ont toujours brillé en son sein, voici que notre chèr expert aux affaires électorales vient de rappeler au bon savoir de tous qu'en RDC, Satan n'aurait été aussi proche que des serviteurs de Dieu. On croyait notre abbé parvenu à maîtriser ses désirs pour être sage après les quelques années sabbatiques passées loin du tourbillon électoral hélas... les choses semblent indiquer le contraire. Le contraire jusqu'à mettre la puce dans l'oreille de la Communauté internationale pour se souvenir du rôle qui devrait être le sien dans ce processus qui engage l'une de sa composante.
Le calendrier présenté par Malu Malu, qualifé de provocation et de machiavélique par l'opposition et une bonne frange de la population, vient d'être officiellement recalé par la communauté internationale par la bouche de ses envoyés spéciaux dont le représentant du gouvernement américain dans la région des Grands lacs, Russ Feingold. L'envoyé de l'administration Obama ne s'est  pas économisé pour 

rappeler à l'ordre la Céni et son président tout en mettant en gardant le pouvoir contre toute tentative de sabordement de l'actuelle constitution. Le constat est d'aucune complaisance : un calendrier électoral biaisé sur toute la ligne avec comme soubassement la volonté de plaire à un groupe et d'atteindre un objectif inavoué. Devant toutes ces élucubrations, la question est de savoir pourquoi et comment l'opposition s'est-elle laissée aller jusqu'à cautionner le retour de ce prélat qui s'est toujours illustré en labourant dans son champ? Se pliait-elle à un diktat des puissances étrangères?  Que font ses représentants au sein de cette commission?  Des interrogations qui ne trouveront pas preneurs quand on sait la qualité des gens qui composent cette opposition dite institutionnelle. On ne peut donc hésiter d'insinuer avec la main sur le coeur que si les choses n'arrivent pas à bouger positivement de la manière que l'on souhaite dans ce pays c'est en partie à cause de cette opposition. Une opposition qui ne sait pas ce qu'elle veut, et qui veut une chose et son contraire à la fois. Comment avaliser le come back de Malu Malu et initier quelques jours après une pétition appellant à son départ ? L'opposition ne serait-elle pas un panier à crabes?
A la communauté internationale de prendre ses responsabilités si elle ne veut pas apparaître comme complice dans les différents drames que ne cesse de connaître le pays.
L'abbé Malu Malu a troqué depuis belle lurette son habit de serviteur de Dieu pour celui de factotum à la solde d'une organisation donnée. Sur ces entrefaites, les congolais devraient commencer à s'appesantir longuement sur le comportement de chacun de leurs acteurs politiques et sociaux sur la scène nationale. Le pays est à la dérive et cela commence à faire trop. La déculottée subie dernièrement par nos compatriotes au Congo - Brazzaville ne serait que la suite logique de notre propre nonchalance. Ne faudrait-il donc pas chercher à administrer au pays un traitement de choc pour essayer de le tirer vers le haut,  de le débarrasser des pétrins voire de la voie de la balkanisation que l'abbé Apollinaire Malu Malu semble le précipiter?  Qu'à cela ne tienne, loin d'en appeler à un quelconque tribalisme,  régionalisme ou séparatisme,  nous pensons que chaque tribu, chaque ethnie, chaque province devrait, devant l'ampleur de cette déliquescence morale, sociale et économique que 
nous connaissons, s'atteler à s'occuper à discipliner les siens et à prononcer le cas échéant,  un 
anathème contre eux si jamais ils s'avèrent être ceux par qui le pays est mis en coupe réglée. Cela étant, nos compatriotes Nande devraient se désolidariser de l'abbé Malu Malu car son action à la tête de la Céni va à contre courant des valeurs reconnues aux peuples Nande. La triche dans le chef du controversé président de la Céni ne plus à démontrer. De même toute la province martyre du Nord-kivu devrait se charger de lui. Laisser le pouvoir actuel oeuvrer comme bon lui semble par l'entremise de l'abbé président de la Céni ne serait qu'une faute grave à laquelle aucun congolais de bonne foi ne pourrait ni se permettre ni pardonner à la communauté internationale. On sait comment s'installe et fonctionne le pouvoir en Afrique, un effort de la communauté internationale allant dans le sens d'imposer l'observation de l'impartialité à la Céni et le respect de la constitution actuelle ne serait que salué par toutes les populations rd congolaises lassées par une misère qui ne fait que les tenailler du jour au jour.
Compte tenu des divers avatars des hommes de Dieu, le peuple devrait cesser de leur confier son destin pour ne pas se voir berner et abuser au moment où il s'y attend le moins. Peut - être qu'un laïc se tirera mieux de l'affaire que nos burlesques serviteurs de Dieu. L'abbé Apollinaire Malu Malu s'apprêtant à asseoir la tricherie chercherait-il à justifier l'adage selon lequel il n'y a pas deux sans trois?  A deux reprises le pays a connu des fortes convulsions de suite 《des prouesses》 des hommes de Dieu,  la troisième ne le conduirait- il pas dans l'inconnu? Dans l'inconnu du genre hécatombe voire balkanisation?
Monsieur l'abbé président, en africains que nous sommes,  on ne vous demande pas grand chose! Juste un petit rien à l'instar de ce que le cadavre d'un être humain demande à un palmier : une simple feuille de rameau pour faire signaler sa présence. De même,  le peuple vous demande simplement de l'impartialité dans la conduite de la commission électorale indépendante. Quoi de plus normal que la communauté internationale vous exhorte dans cette voie, elle qui est toujours venue à la rescousse 
quand le pays s'embrase. La lucidité vous aurait-elle quitté à cause de la gloire terrestre et des intérêts
 personnels? Voyez-vous comment votre pays est dans les mauvais draps?  Même le farfelu Capitaine 
Haddock dans les aventures de Tintin réussit à retrouver de la lucidité quand le danger se profile à 
l'horizon. Serez-vous donc incapable de nous proposer autres choses que des pitreries? En retrouvant la raison, vous contribuerez pour une fois au bien de votre peuple longtemps meurtri et aiderez le pays à faire un pas de géant. Abstenez-vous donc de lui parler en charabia car le pays est dans le gouffre. L'amour de la patrie devrait donc l'emporter sur tout au risque de voir le pays sombrer demain. A moins que vous ne soyiez l'un de ceux qui complotent contre la République dans sa forme actuelle pour ne pas s'y résoudre. Monsieur l'abbé, n'avez-vous pas choisi de porter la croix comme Christ votre maître pour le bonheur de son peuple, de votre peuple?  Vos ouailles et concitoyens vous attendent à l'oeuvre. Un sursaut d'orgueil de votre part sera suffisant pour mettre le Congo sur les rails. Allez-y donc!

Jean delly bambale!


Congo Kinshasa -Congo Brazzaville je t'aime moi non plus.

Décidément il ne fait pas bon d'être ressortissant du Congo démocratique par les temps qui courent! Ces deux dernières décennies, les zaïro-congolais n'ont vu que des vertes et des pas mûres. Si la désolation, l'affront, la mort ne viennent pas des déraillements de trains, des chavirements des embarcadères sur le lac, le fleuve et rivières, des crashs aériens, des échauffourées et bousculades dans des stades de football, des Kulunas,des bandes armées, c'est de leurs propres autorités et des pays limitrophes ou parfois de lointain que celles-ci viennent. L'Ouganda et le Rwanda connus de notoriété publique comme étant porteurs des gémissements, des malheurs, de la mort à l'intérieur de ses territoires, semblent faire des émules au-delà de la montagne de Ruwenzori et du volcan de Nyirangongo. Aujourd'hui, un petit pays au nom de la République du Congo, s'est décidé en âme et conscience et sans aucune retenue, d'emboîter le pas à ces deux États voyous de la région des Grands lacs en déployant une facette de sa panoplie de nuisance contre son voisin de l'autre rive du fleuve Congo. Cela étant, le Congo-Brazzaville s'initie donc en fanfare à cet exercice (celui de démystifier et de ridiculiser le grand  Congo -Zaïre) et se prend à rêver d'une puissance régionale. S'appuyant sur des prétextes fallacieux, poussiéreux qui ne résistent à aucune analyse rigoureuse, le gouvernement et le peuple du Congo - Brazzaville  viennent d'étaler pour la nième fois, leur bassesse au grand jour en s'apprenant de la manière la plus abjecte aux ressortissants du Congo-Kinshasa qui n'ont pour seul tort que celui d'avoir choisi ce pays comme  seconde patrie. Ainsi, la haine, la méchanceté, le goût du sang, la xénophobie qui ont toujours sommeillés en ce peuple (on se rappellera tous de la façon dont ils se sont massacrés à plusieurs reprises en pleine ville de Brazzaville et à l'arrière pays à travers les milices Ninjas, Kokoïs et Cobras), se sont vite réveillés à l'appel des autorités au premier rang desquelles le sinistre Général Jean-François Ndenguet, chef de la police nationale. Ils sont passés à l'action et se sont même mis à charcuter comme eux seuls savent le faire, les corps de certains congolais de Kinshasa. Que n'a-t-on pas vu?  Des femmes dénudées et violées, des gens violentés, des biens arrachés, des titres de séjour déchirés, des maisons saccagées et brûlées. Bref, des scènes d'une violence rare sur la personne de ceux-là même qui leur ont déroulé le tapis rouge à Kinshasa, lorsque celui (le président Dénis Sassou Nguesso) qu'ils acclament aujourd'hui se livrait il y a quelques années au pugilat à l'arme létale avec ses adversaires politiques qu'étaient le président Pascal Lissouba, les premiers ministres Bernard Kolelas et Joachim Yombi Opangault. Qui donc s'hasarderait encore à soutenir des infirmités du genre les congolais de Brazzaville et les congolais de Kinshasa ne faisaient qu'un seul peuple?  Les congolais viennent de faire boire la tasse aux rd - congolais. Un tel affront ne se pardonne ni ne s'oublie aussi facilement. Pour un opprobre, en voici un et un de plus encore et toujours sous la barbe de cette meute des dirigeants au pouvoir à Kinshasa. Des dirigeants qui n'ont jamais pu penser diriger autrement que de chercher à remplir leurs poches. Subir une telle humiliation, un tel supplice de la part d'un plus petit que soi,  de la part de ceux-là même qu'ils ont toujours considéré par ignorance, par étourderie, par jobarderie ou par amour c'est selon, comme des frères, même dans leurs rêves les plus fous, les zaïrois d'hièr ne pouvaient en aucun jour se l'imaginer. A l'époque du maréchal Mobutu voire de Laurent Désiré Kabila, pareille mésaventure ne pouvait jamais leur arriver tellement que ces deux- là étaient, quoi qu'on puisse dire, des vrais hommes avec un grand H. Quel crime ont donc commis ces zaïro-congolais à l'encontre des décideurs de ce monde pour se voir imposer à la tête de leur pays un chef aphone et atone? Assister, tel un spectateur dans une salle de cinéma, au martyr de son peuple et être chaque fois à la traîne des leaders des petits États voisins ne peuvent que susciter des interrogations dans un sens ou dans un autre. Le président Kabila aime-t-il son peuple?  A-t-il l'amour de la patrie? Connaît-il l'histoire de son peuple, de son pays? Est-il venu pour affaiblir la RDC en vue d'en faire le maillon faible de la région au profit de ses voisins?  Le président Joseph Kabila a-t-il jamais porté le regard, un de ces
 regards d'aigle qui, découvrant un monde, sur cette RDC, belle de sourire de la nature, couronnée par des années de souvenirs sublimes,  patrie de génie, rendue faible par la volonté des grandes puissances et l'inconscience de ses dirigeants à laquelle il ne manque que l'union entourée de telles défenses qu'une volonté forte et quelques poitrines courageux suffiraient à la protéger de l'insolite de l'étranger ? Certainement ces interrogations ne chatouilleront nullement le concerné et ses partisans mais tout compte fait, dans la vie, chaque chose a un commencement et une fin. L'année 2016 serait donc le terminus que les rd-congolais attendraient voir l'imposture terminer sa course. Et ce n'est pas l'Amérique qui dira le contraire. Le secrétaire d'Etat John Kerry de passage dernièrement à Kinshasa 
n'avait pas donné sa langue au chat pour abonder dans le sens des aspirations du peuple congolais. Il l'a fait savoir et cela de la manière la plus solennelle. Peu importe les gesticulations des courtisans et de Lambert Mende omalanga, celui-là qui a vendu son âme au diable et s'est juré d'ôter la dignité à tout un peuple à cause des espèces sonnantes et trébuchantes. En se conduisant d'une façon aussi barbare qu'inhumaine, le président Sassou Nguesso et son peuple viennent de s'inscrire à grande enjambée dans le club très fermé des gens moins civilisés. Ils ne sont pas loins des terroristes de Boko haram du Nigéria,  des différents groupes djihadistes pillulant en Afrique du Nord et au Moyen-Orient mais aussi des talibans afghans. Le président Kabila et son gouvernement viennent de se tirer la balle dans le pied en affichant une légèreté déconcertante dans la gestion de cette crise, manquant par-là même, l'occasion de se faire pour une fois, une bonne presse auprès de ces populations qui les ont toujours voué aux gémonies. Le président Dénis Sassou Nguesso et son peuple voudraient peut être par ces actes, inviter leurs riverains de s'employer à s'occuper de leurs dirigeants en vue de rendre viable leur pays immensement riche en ressources naturelles et minières que de s'evertuer à courrir derrière un bonheur du reste utopique dans un pays qui n'est pas et ne sera jamais le leur. Comme quoi , on est mieux que chez soi! A dire vrai, l'émigration tous azimuts dans les pays voisins dont les zaïrois congolais seraient devenus friands, ne serait que le résultat des politiques irresponsables menées jusque-là par les différents dirigeants qui se sont succédés au pouvoir dans ce pays. Des politiques qui n'ont jamais mis l'homme au centre de tout et qui n'ont fait que jeter les zaïro -congolais dans la nature telles les eaux de la mer des impuretés. Au-delà des émotions suscitées et de tout ce qu'on aura dit, les congolais de Brazzaville viennent par ces expulsions, rappeler à leurs voisins d'en face que le monde d'aujourd'hui n'est pas celui auquel ils ne cessent de croire être. Il n'y a plus de place aux sentiments, aux états d'âme et aux considérations historiques dans les relations inter-États. Les frontières délimitant les États, établies par la conférence de Berlin de 1885, marquèrent la fin de fraternité entre les peuples de part et d'autre des frontières communes laissant place aux relations amicales ou de voisinage basées sur des intérêts. Ne peut donc s'attendre à une quelconque considération ou à un quelconque respect que celui qui le justifie. On ne sera donc pas 
loin de faire chapeau bas à celui qui avait  pour la première fois avancé que , dans un monde qui s'apparente de plus en plus à une jungle, seuls les plus forts auront droit de citer. Pour avoir cultivé depuis longtemps le sentiment d'être supérieurs à leurs homologues, les congolais de Brazzaville devraient apprendre à composer partout où ils se trouvent avec la nouvelle donne dans le chef de leurs anciens pseudo-frères de l'autre rive du fleuve Congo appelés bonnement des zairois. Quelque chose de grave vient de se casser dans les relations entre ces deux peuples. Plus rien ne sera plus comme avant. Devant la passivité et les élucubrations qui traduisent la compromission et la méprise de la part de ses gouvernants, le peuple zaïro - congolais ne devrait plus rien à attendre d'eux. Une raison pour lui de se prendre en charge et de chercher de la manière la plus civilisée, des voies et moyens pour faire descendre à son voisin les pieds à terrre et le cas échéant lui rabattre le caquet. L'heure serait donc venue pour ce peuple de s'investir dans la lutte de la vraie libération. Celle menée par l'Afdl n'était que chimère. Le Congo de Sassou Nguesso vient d'ailleurs de le lui signifier à sa manière en le ridiculisant à l'approche de cette date de 17 mai et en même temps en lui faisant voir la nature de ses dirigeants. Le Congo-Zaïre ne peut plus continuer à s'enorgueillir d'un glorieux passé...qui prend la poussière. La lutte pour la quête de la dignité et de la splendeur d'antan devrait donc être entamée. Mzee Laurent Désiré Kabila ne vous exhortait -il pas déjà à se prendre en charge? Sans pour autant verser dans la xénophobie, les congolais de Kinshasa devraient positiver le mauvais traitement dont ils sont objets en mettant en place une politique adéquate et développer des attitudes fermes partout où ils sont à l'égard de ces sauvages des congolais de Brazzaville.  A quelques choses,  malheur est bon dit-on! Le futur gouvernement, pas celui dit de cohésion nationale ni de tout autre sous Kabila mais celui de l'après Kabila devra appeler à une discipline sans faille et s'atteler à changer de politique envers ce pays. On devra bannir le vocable de pays frère dans le language officiel lorsqu'il s'agira de parler de tous les pays voisins. On devra inculquer à tous les rd-congolais des valeurs de dignité de soi et de fierté nationale à travers le cours de civisme de l'enseignement élémentaire à l'enseignement supérieur et plus... comme chez les américains (notion de suprématie et du patriotisme). On devra instituer le visa en bonne et dûe forme entre les deux États afin de contenir,
 de circonscrire les migrations sauvages, et de répondre coup pour coup à l'avenir, à toute aventure quelle que soit sa nature. Que les rd -congolais ne perdent pas de vue qu'ils sont appelés à jouer un rôle moteur dans le développement du continent. Et si le Congo gagne, c'est toute l'Afrique civilisée qui gagnera avec lui. La petite histoire de la RDC nous démontre qu'il y a eu plusieurs Joseph, chacun avec son parcours. Celui qui est en place passera. Il n'est pas éternel. N'en déplaise à ses courtisans. La destinée de ce pays vous appartient et croyez toujours à un futur meilleur malgré ce qui vous arrive. Les écritures disent que l'humilation précède la gloire. Acceptez cette pillule amère, la victoire sera vôtre. Chaque peuple a son histoire. La lumière luira, le Congo de Lumumba verra le jour... le 
Congo-Brazzaville, payera ses crimes. 

Jean delly bambale!