Wednesday, July 2, 2014

Congo Kinshasa -Congo Brazzaville je t'aime moi non plus.

Décidément il ne fait pas bon d'être ressortissant du Congo démocratique par les temps qui courent! Ces deux dernières décennies, les zaïro-congolais n'ont vu que des vertes et des pas mûres. Si la désolation, l'affront, la mort ne viennent pas des déraillements de trains, des chavirements des embarcadères sur le lac, le fleuve et rivières, des crashs aériens, des échauffourées et bousculades dans des stades de football, des Kulunas,des bandes armées, c'est de leurs propres autorités et des pays limitrophes ou parfois de lointain que celles-ci viennent. L'Ouganda et le Rwanda connus de notoriété publique comme étant porteurs des gémissements, des malheurs, de la mort à l'intérieur de ses territoires, semblent faire des émules au-delà de la montagne de Ruwenzori et du volcan de Nyirangongo. Aujourd'hui, un petit pays au nom de la République du Congo, s'est décidé en âme et conscience et sans aucune retenue, d'emboîter le pas à ces deux États voyous de la région des Grands lacs en déployant une facette de sa panoplie de nuisance contre son voisin de l'autre rive du fleuve Congo. Cela étant, le Congo-Brazzaville s'initie donc en fanfare à cet exercice (celui de démystifier et de ridiculiser le grand  Congo -Zaïre) et se prend à rêver d'une puissance régionale. S'appuyant sur des prétextes fallacieux, poussiéreux qui ne résistent à aucune analyse rigoureuse, le gouvernement et le peuple du Congo - Brazzaville  viennent d'étaler pour la nième fois, leur bassesse au grand jour en s'apprenant de la manière la plus abjecte aux ressortissants du Congo-Kinshasa qui n'ont pour seul tort que celui d'avoir choisi ce pays comme  seconde patrie. Ainsi, la haine, la méchanceté, le goût du sang, la xénophobie qui ont toujours sommeillés en ce peuple (on se rappellera tous de la façon dont ils se sont massacrés à plusieurs reprises en pleine ville de Brazzaville et à l'arrière pays à travers les milices Ninjas, Kokoïs et Cobras), se sont vite réveillés à l'appel des autorités au premier rang desquelles le sinistre Général Jean-François Ndenguet, chef de la police nationale. Ils sont passés à l'action et se sont même mis à charcuter comme eux seuls savent le faire, les corps de certains congolais de Kinshasa. Que n'a-t-on pas vu?  Des femmes dénudées et violées, des gens violentés, des biens arrachés, des titres de séjour déchirés, des maisons saccagées et brûlées. Bref, des scènes d'une violence rare sur la personne de ceux-là même qui leur ont déroulé le tapis rouge à Kinshasa, lorsque celui (le président Dénis Sassou Nguesso) qu'ils acclament aujourd'hui se livrait il y a quelques années au pugilat à l'arme létale avec ses adversaires politiques qu'étaient le président Pascal Lissouba, les premiers ministres Bernard Kolelas et Joachim Yombi Opangault. Qui donc s'hasarderait encore à soutenir des infirmités du genre les congolais de Brazzaville et les congolais de Kinshasa ne faisaient qu'un seul peuple?  Les congolais viennent de faire boire la tasse aux rd - congolais. Un tel affront ne se pardonne ni ne s'oublie aussi facilement. Pour un opprobre, en voici un et un de plus encore et toujours sous la barbe de cette meute des dirigeants au pouvoir à Kinshasa. Des dirigeants qui n'ont jamais pu penser diriger autrement que de chercher à remplir leurs poches. Subir une telle humiliation, un tel supplice de la part d'un plus petit que soi,  de la part de ceux-là même qu'ils ont toujours considéré par ignorance, par étourderie, par jobarderie ou par amour c'est selon, comme des frères, même dans leurs rêves les plus fous, les zaïrois d'hièr ne pouvaient en aucun jour se l'imaginer. A l'époque du maréchal Mobutu voire de Laurent Désiré Kabila, pareille mésaventure ne pouvait jamais leur arriver tellement que ces deux- là étaient, quoi qu'on puisse dire, des vrais hommes avec un grand H. Quel crime ont donc commis ces zaïro-congolais à l'encontre des décideurs de ce monde pour se voir imposer à la tête de leur pays un chef aphone et atone? Assister, tel un spectateur dans une salle de cinéma, au martyr de son peuple et être chaque fois à la traîne des leaders des petits États voisins ne peuvent que susciter des interrogations dans un sens ou dans un autre. Le président Kabila aime-t-il son peuple?  A-t-il l'amour de la patrie? Connaît-il l'histoire de son peuple, de son pays? Est-il venu pour affaiblir la RDC en vue d'en faire le maillon faible de la région au profit de ses voisins?  Le président Joseph Kabila a-t-il jamais porté le regard, un de ces
 regards d'aigle qui, découvrant un monde, sur cette RDC, belle de sourire de la nature, couronnée par des années de souvenirs sublimes,  patrie de génie, rendue faible par la volonté des grandes puissances et l'inconscience de ses dirigeants à laquelle il ne manque que l'union entourée de telles défenses qu'une volonté forte et quelques poitrines courageux suffiraient à la protéger de l'insolite de l'étranger ? Certainement ces interrogations ne chatouilleront nullement le concerné et ses partisans mais tout compte fait, dans la vie, chaque chose a un commencement et une fin. L'année 2016 serait donc le terminus que les rd-congolais attendraient voir l'imposture terminer sa course. Et ce n'est pas l'Amérique qui dira le contraire. Le secrétaire d'Etat John Kerry de passage dernièrement à Kinshasa 
n'avait pas donné sa langue au chat pour abonder dans le sens des aspirations du peuple congolais. Il l'a fait savoir et cela de la manière la plus solennelle. Peu importe les gesticulations des courtisans et de Lambert Mende omalanga, celui-là qui a vendu son âme au diable et s'est juré d'ôter la dignité à tout un peuple à cause des espèces sonnantes et trébuchantes. En se conduisant d'une façon aussi barbare qu'inhumaine, le président Sassou Nguesso et son peuple viennent de s'inscrire à grande enjambée dans le club très fermé des gens moins civilisés. Ils ne sont pas loins des terroristes de Boko haram du Nigéria,  des différents groupes djihadistes pillulant en Afrique du Nord et au Moyen-Orient mais aussi des talibans afghans. Le président Kabila et son gouvernement viennent de se tirer la balle dans le pied en affichant une légèreté déconcertante dans la gestion de cette crise, manquant par-là même, l'occasion de se faire pour une fois, une bonne presse auprès de ces populations qui les ont toujours voué aux gémonies. Le président Dénis Sassou Nguesso et son peuple voudraient peut être par ces actes, inviter leurs riverains de s'employer à s'occuper de leurs dirigeants en vue de rendre viable leur pays immensement riche en ressources naturelles et minières que de s'evertuer à courrir derrière un bonheur du reste utopique dans un pays qui n'est pas et ne sera jamais le leur. Comme quoi , on est mieux que chez soi! A dire vrai, l'émigration tous azimuts dans les pays voisins dont les zaïrois congolais seraient devenus friands, ne serait que le résultat des politiques irresponsables menées jusque-là par les différents dirigeants qui se sont succédés au pouvoir dans ce pays. Des politiques qui n'ont jamais mis l'homme au centre de tout et qui n'ont fait que jeter les zaïro -congolais dans la nature telles les eaux de la mer des impuretés. Au-delà des émotions suscitées et de tout ce qu'on aura dit, les congolais de Brazzaville viennent par ces expulsions, rappeler à leurs voisins d'en face que le monde d'aujourd'hui n'est pas celui auquel ils ne cessent de croire être. Il n'y a plus de place aux sentiments, aux états d'âme et aux considérations historiques dans les relations inter-États. Les frontières délimitant les États, établies par la conférence de Berlin de 1885, marquèrent la fin de fraternité entre les peuples de part et d'autre des frontières communes laissant place aux relations amicales ou de voisinage basées sur des intérêts. Ne peut donc s'attendre à une quelconque considération ou à un quelconque respect que celui qui le justifie. On ne sera donc pas 
loin de faire chapeau bas à celui qui avait  pour la première fois avancé que , dans un monde qui s'apparente de plus en plus à une jungle, seuls les plus forts auront droit de citer. Pour avoir cultivé depuis longtemps le sentiment d'être supérieurs à leurs homologues, les congolais de Brazzaville devraient apprendre à composer partout où ils se trouvent avec la nouvelle donne dans le chef de leurs anciens pseudo-frères de l'autre rive du fleuve Congo appelés bonnement des zairois. Quelque chose de grave vient de se casser dans les relations entre ces deux peuples. Plus rien ne sera plus comme avant. Devant la passivité et les élucubrations qui traduisent la compromission et la méprise de la part de ses gouvernants, le peuple zaïro - congolais ne devrait plus rien à attendre d'eux. Une raison pour lui de se prendre en charge et de chercher de la manière la plus civilisée, des voies et moyens pour faire descendre à son voisin les pieds à terrre et le cas échéant lui rabattre le caquet. L'heure serait donc venue pour ce peuple de s'investir dans la lutte de la vraie libération. Celle menée par l'Afdl n'était que chimère. Le Congo de Sassou Nguesso vient d'ailleurs de le lui signifier à sa manière en le ridiculisant à l'approche de cette date de 17 mai et en même temps en lui faisant voir la nature de ses dirigeants. Le Congo-Zaïre ne peut plus continuer à s'enorgueillir d'un glorieux passé...qui prend la poussière. La lutte pour la quête de la dignité et de la splendeur d'antan devrait donc être entamée. Mzee Laurent Désiré Kabila ne vous exhortait -il pas déjà à se prendre en charge? Sans pour autant verser dans la xénophobie, les congolais de Kinshasa devraient positiver le mauvais traitement dont ils sont objets en mettant en place une politique adéquate et développer des attitudes fermes partout où ils sont à l'égard de ces sauvages des congolais de Brazzaville.  A quelques choses,  malheur est bon dit-on! Le futur gouvernement, pas celui dit de cohésion nationale ni de tout autre sous Kabila mais celui de l'après Kabila devra appeler à une discipline sans faille et s'atteler à changer de politique envers ce pays. On devra bannir le vocable de pays frère dans le language officiel lorsqu'il s'agira de parler de tous les pays voisins. On devra inculquer à tous les rd-congolais des valeurs de dignité de soi et de fierté nationale à travers le cours de civisme de l'enseignement élémentaire à l'enseignement supérieur et plus... comme chez les américains (notion de suprématie et du patriotisme). On devra instituer le visa en bonne et dûe forme entre les deux États afin de contenir,
 de circonscrire les migrations sauvages, et de répondre coup pour coup à l'avenir, à toute aventure quelle que soit sa nature. Que les rd -congolais ne perdent pas de vue qu'ils sont appelés à jouer un rôle moteur dans le développement du continent. Et si le Congo gagne, c'est toute l'Afrique civilisée qui gagnera avec lui. La petite histoire de la RDC nous démontre qu'il y a eu plusieurs Joseph, chacun avec son parcours. Celui qui est en place passera. Il n'est pas éternel. N'en déplaise à ses courtisans. La destinée de ce pays vous appartient et croyez toujours à un futur meilleur malgré ce qui vous arrive. Les écritures disent que l'humilation précède la gloire. Acceptez cette pillule amère, la victoire sera vôtre. Chaque peuple a son histoire. La lumière luira, le Congo de Lumumba verra le jour... le 
Congo-Brazzaville, payera ses crimes. 

Jean delly bambale!

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